Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Joël Giraud, est venu au Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme, vendredi 26 mars. Le thermalisme et le plan d'investissement en montagne était au cœur de cette visite.
Le thermalisme et le plan d'investissement pour le tourisme en montagne étaient au coeur de la visite du secrétaire d'Etat, Joël Giraud, auprès du ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ruralité. Pour cela, le secrétaire d'Etat a fait le déplacement au Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme, vendredi 26 mars.
"Ce plan d’investissement doit permettre d’accompagner les territoires de montagne vers un tourisme durable et résilient. Nous devons identifier les actions concrètes à mener et les moyens financiers à mobiliser", évoque le secrétaire d'Etat dans un communiqué. La question de la diversification de l’offre touristique, la transition écologique, la rénovation et la modernisation de l’immobilier de loisir sont en jeu sur les massifs français.
Le thermalisme face à la crise sanitaire et à l'avenir
Mais en venant au Mont-Dore, il ne fallait pas oublier la question du thermalisme. Justement pour le directeur de l'association Thermauvergne, Eric Brut, c'est l'occasion d'évoquer la spécificité du thermalisme. "On demande un traitement particulier, affirme le directeur. Il faut identifier les mesures d'urgence pour maintenir les stations thermales face aux difficultés économiques liées à la crise sanitaire".
Le secrétaire d'Etat a évoqué à ce sujet la mise en place de dispositifs financiers. "Par exemple l'éventualité de mettre en place du chômage partiel pour les stations en régies publiques. Jusqu'à maintenant, nous n'avions pas le droit, mais le gouvernement aurait trouvé une solution", continue Eric Brut.
Les annonces du secrétaire d'Etat vont "dans le bon sens". Le thermalisme auvergnat a fait part de sa volonté de se développer et se renouveler. "On a abordé la question de l'avenir de la filière. Sur la santé, on souhaite développer le volet préventif, élargir nos séjours à des personnes qui veulent apprendre les bons gestes et faire attention à leur santé. On veut dépoussiérer l'image un peu vieillissante des thermes".
La question des remontées mécaniques
Pour Sébastien Dubourg, maire (LR) du Mont-Dore, la rencontre a été intéressante. "Nous avons pu aborder la question du thermalisme qui était un peu oublié pendant la crise sanitaire".
Le décret sur le dispositif d'indemnisation des remontées mécaniques a été officialisé mercredi 24 mars. Il confirme que tous les exploitants, y compris les régies, seront soutenus à hauteur de 49 % du chiffre d’affaires réalisé avant la crise, la référence étant la moyenne des exercices 2017 à 2019, sur une base annuelle. Pour Sébastien Dubourg, c'est une bonne nouvelle. "Il y a quelques affinements que l'on a abordés sur la question du décret, car il faut savoir que les stations versent une taxe aux mairies, la taxe montagne qui représente 10 % des remontées mécaniques. Cette année, elle va être de zéro, ça va faire un trou dans le budget des mairies".
Les acteurs locaux, du tourisme et du thermalisme dans le Sancy et en Auvergne ont pu insister sur l'importance des territoires ruraux en cette période de crise sanitaire et espèrent des réponses concrètes à leurs questions.