Au tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, s’est tenu ce mercredi 19 février le procès des 10 auteurs présumés d’un trafic de stupéfiants démantelé par la gendarmerie d’Issoire en janvier dernier. Les peines vont jusqu'à 3 ans d'emprisonnement.
A Clermont-Ferrand, s'est tenu ce mercredi 19 février le procès de 10 personnes suspectées d’être impliquées dans un réseau de trafic de stupéfiants, démantelé à Issoire au mois de janvier. A l’issue d’une enquête de gendarmerie qui a duré plusieurs mois, les 10 prévenus, âgés de 22 à 66 ans, avaient été mis en examen. Cinq d’entre eux ont comparu libres, les cinq autres, en récidive, ont été placés en détention provisoire à la maison d’arrêt de Riom depuis le démantèlement du trafic. Ce procès a permis d’établir l’arborescence du réseau et de définir le degré d’implication de chacun des prévenus. Les réquisitions du parquet allaient de 6 mois d’emprisonnement assortis intégralement d’un sursis avec obligation de travail et de soins pour le plus jeune, à 4 ans de prison ferme pour un homme de 55 ans déjà condamné à 9 reprises pour des faits similaires.A l'issue du procès, les peines vont de 210 heures de travaux d'intérêt géneral à 3 ans d'emprisonnement.
D'anciens toxicomanes ?
"Pour l'essentiel, ce sont d'anciens toxicomanes qui ont du mal à se défaire de l'héroïne. Le but n'était pas de s'enrichir. On est dans une zone rurale assez confinée, on se connait les uns les autres, il y a des influences qui sont fortes, au travers des difficultés d'insertion socio-professionnelles. On a là l'explication. Ce ne sont pas des petits trafiquants revendeurs, comme l'a qualifié le président. Moi, je dirais des petits consommateurs revendeurs", a affirmé Me Mohamed Khanifar,avocat de la défense.