L'ancien journaliste et professeur d'aïkido Jean-Philippe Desbordes a décidé de faire appel après sa condamnation par la cour d'assises de l'Ariège à 20 ans de réclusion criminelle le 22 novembre dernier.
Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec une obligation de soins par la cour d'assises de l'Ariège. L'ancien journaliste et professeur d'aïkido Jean-Philippe Desbordes a décidé de faire appel de la décision.
Pendant de longs mois, Jean-Philippe Desbordes, âgé d'une cinquantaine d'années, a fait vivre des violences et des sévices sur les trois filles de son ex-compagne. Il a été condamné pour viols, actes de torture et de barbarie le 22 novembre dernier.
Les juges avaient suivi le réquisitoire de l'avocat général qui avait décrit Jean-Philippe Desbordes comme étant "un personnage déroutant, manipulateur, despotique, narcissique, très intelligent, avec une haute opinion de lui-même". L'ancien journaliste encourait la prison à perpétuité pour de tels actes. "Elles ont vécu dans la maison de l'horreur", avait également déclaré l'avocat général en référence aux trois victimes.
L'ex-compagne ne fera pas appel
Néguineva Momeni, l'une d'entre elles, confiait à l'ouverture du procès : "J'ai subi des viols, de la maltraitance physique et psychologique, de la privation de nourriture. On a beaucoup souffert."
Jean-Philippe Desbordes a aussi interdiction d’entrer en contact avec les trois victimes. S'il ne respecte pas ces règles, il pourrait purger cinq ans de prison supplémentaires.
Son ex-compagne, condamnée à cinq ans d'emprisonnement pour complicité dans l'exécution des viols, n'a pas fait appel de la décision du tribunal.