Dans la nuit du 17 au 18 novembre 2024, Mickaël Morice perd son bateau dans un incendie sur le port fluvial d'Aigues-Mortes (Gard). L'homme y habitait depuis deux ans et demi. Depuis, il peux compter sur l'aide d'habitants de la ville pour repartir du bon pied et tenter de se reconstruire.
Une carcasse calcinée et à moitié immergée : c'est tout ce qui reste de la vie de Mickaël Morice, d'avant le 17 novembre. Ce soir-là, le quadragénaire pêche à la ligne sur l'étang du Ponant quand il est alerté vers minuit. Son bateau, amarré à Aigues-Mortes (Gard), s'est embrasé pour une raison inconnue. À l’intérieur, toute sa vie, car c'est là qu'il résidait.
"Quand je suis arrivée, le bateau était en feu, raconte Mickaël. Je suis resté sur place, il a brûlé plus de 7 heures, jusqu'à 10 heures du matin". Une épreuve pour lui, de voir sa maison ravagée par les flammes "Ça a été très difficile", avoue-t-il. Malgré les efforts des pompiers, le monde de Michaël part en fumée.
Une cagnotte lancée en soutien
Ses voisins du port fluvial d'Aigues-Mortes se sont alors mobilisés pour l'héberger et l'habiller, dans un premier temps. "Tout le monde s'est mis à contribution pour lui venir en aide, déclare Yves Delalin, un voisin plaisancier. C'est inimaginable de tout perdre, ses papiers, ses photos de famille... tout."
Aujourd'hui, l'heure est à la reconstruction. Côté bateau, l'épave reste enlisée, mais côté personnel, des particuliers, commerçants et la ville d'Aigues-Mortes soutiennent le conducteur d'engins, au chômage depuis peu. "J'ai un rendez-vous avec le responsable du service technique de la ville jeudi, pour une éventuelle embauche, assure Mickaël. Il y a eu un grand élan de solidarité." Une cagnotte Leetchi a même été lancée. L'homme de 44 ans et sa chienne Talia sont prêts pour un nouveau départ.