Pour lutter contre la pression du marché asiatique, le groupe Dietal spécialisé dans la vente de luminaires, envisage la suppression de 70 postes dans son usine de Saint-Georges-de-Mons ( Puy-de-Dôme). Une réunion entre les représentants syndicaux et la direction a eu lieu mardi 23 juillet.
Afin de faire face aux concurrents du marché asiatique, le groupe Dietal spécialisé dans la vente de luminaires, prévoit de supprimer 70 postes dans son usine de Saint-Georges-de-Mons ( Puy-de-Dôme). C'est près d'1/3 des salariés de ce site de production qui pourraient perdre leur emploi. Mardi 23 juillet a eu lieu la première réunion entre la direction et les représentants du personnel. Objectif trouver une issue favorable pour les deux parties. "On a à peu près tous une cinquantaine d'années, ça va pas être évident de retrouver du travail. On a à peu près tous 25 ans de boîte, ça va être très difficile " témoigne Fabrice Vacher salarié de l'entreprise.
Tous les métiers seront touchés
La direction explique que tous les corps de métiers seront impactés par ces départs. Ils n'envisagent pas la fermeture du site. Et pour cause, d'importants investissements d'actionnaires sont attendus afin de remplacer toutes les machines. Des fonds seront également alloués pour la recherche et développement. L'entreprise souhaite ainsi sécuriser les emplois des salariés restants. " Ils ont monté une société en Roumanie. Ils ont dit que les deux sociétés seraient touchées par ces licenciements. Quand on a demandé combien d'emplois seront supprimés en Roumanie, on nous a dit aucun" déplore Maryse Chavatte déléguée syndicale de l'entreprise.En effet, Dietal possède une filière en Roumanie qui emploie 250 personnes. Une situation difficile pour les salariés puisque personne ne connaît pour l'instant son sort. Le maire de Saint-Georges-de-Mons Camille Chanséaume, cherche tant bien que mal une issue pour ces salariés. Il affirme qu'une soixante de postes sont à pourvoir dans d'autres entreprises proches de la ville. Pour rappel en 2002, le groupe Dietal avait déjà mis en place un plan de restructuration. Près de 90 postes ont été supprimés.