Dimanche 6 octobre au matin, Dominique Busson, maire de Saint-André-le-Coq (Puy-de-Dôme) a eu la désagréable surprise de constater que des insultes à son égard avaient été taguées sur les murs de sa propriété pendant la nuit. L'incident laisse l'élu local en plein désarroi.
"Je n'ai pas pris un coup de couteau physique, mais moral", déplore Dominique Buisson, maire de Saint-André le Coq, face au vadalisme et aux insultes dont il a été victime. Il se dit "écoeuré mais pas surpris" suite à la montée d'incivilités qu'il a constatée dans sa commune.Ces tristes évenements ont déclenché une vague de solidarité de la part de ses administrés :"J'ai reçu beaucoup de messages de soutien, les gens sont touchés par ce qui m'arrive". L'incident est pris très au sérieux par la préfecture du Puy-de-Dôme : une rencontre était prévue mardi matin à Maringues entre la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc et le maire.
Pour Dominique Buisson, qui a déposé plainte, ces tags sont le reflet d'une réalité qui concerne tous les maires de communes rurales : "Il y a un manque de police rurale, le maire fait tout dans la commune, alors forcément c'est lui qui porte le chapeau dès qu'il y a de l'insatisfaction".