Même en moyenne montagne, le risque d’avalanche est pris très au sérieux. Sur le Massif du Sancy, dans le Puy-de-Dôme, le manteau neigeux fait l’objet d’une surveillance régulière, a fortiori après de nouvelles chutes comme ce fut le cas dans la nuit de jeudi à vendredi 2 mars.
La neige est encore tombée sur le massif du Sancy dans la nuit de jeudi à vendredi 2 mars. Une aubaine pour les vacanciers qui ont pu profiter de 10 à 15 centimètres de poudreuse supplémentaire. Mais avec les variations de température de ces derniers jours, la prudence est de mise car elles peuvent rendre instable le manteau neigeux.
A chaque chute de neige conséquente, les militaires du peloton de gendarmerie du Mont-Dore réalisent un sondage par battage. Ils mesurent ainsi l’épaisseur du manteau neigeux, mais aussi sa densité, sa masse volumique, la température de la neige et la résistance à l’enfoncement. « Les différentes données sont envoyées à Météo France. Un nivologue conclut alors les caractéristiques du manteau neigeuxen fonction desquelles il peut prévoir un risque d’avalanche », explique le Maréchal des logis-chef Martin Mori.
Les 15 cm de neige fraîche tombée sur une couche extrêmement dure risquent de glisser et provoquer ainsi une avalanche, d’où la nécessité de surveiller régulièrement le manteau neigeux. Finalement, malgré un léger vent qui forme des accumulations, le risque sera revu à la baisse. Vendredi, au pied des pistes, la signalétique annonçait un risque de 2 sur 5.
Tous les hivers une à deux personnes sont ensevelies par des avalanches dans le massif du Sancy. Heureusement sans conséquence grave jusqu'à présent.