A Condat-en-Combraille, dans le Puy-de-Dôme, on se prépare pour le Salon de l’Agriculture. Cette année, la race charolaise est mise à l’honneur. Deux jeunes éleveurs présenteront « On y va », leur taureau charolais, le 23 février. A 24 mois, « On y va » est déjà une star des concours.
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Dans la commune de Condat-en-Combraille (Puy-de-Dôme), Clément Mazet et ses associés Mathieu et Martine se préparent pour le Salon de l’Agriculture, qui débutera le 23 février. Ils présenteront « On y va », leur taureau charolais de 24 mois, déjà primé au niveau national : « Il est arrivé 1er de sa section au niveau national à Roanne cette année. On s’est dit qu’il pouvait concourir avec les meilleurs animaux de France », explique Clément Mazet. Après un BTS production animale au lycée Edgard Pisanie de Naves, à quelques kilomètres de Tulle, le jeune éleveur est devenu associé dans cette exploitation puydomoise en 2015. Grâce au salon, il espère promouvoir leur exploitation : « Ça nous rapportera une réputation qui nous permettra déjà de vendre plus de reproducteurs à d’autres exploitants, mais aussi d’aider à développer encore plus la Charolaise dans la région. Même si on ne gagne pas, quoi qu’il arrive, on a une notoriété puisqu’ils ne sélectionnent que les meilleurs animaux de France », se réjouit Clément Mazet.
Plusieurs mois de préparation
Avant de rejoindre la capitale, le concours a nécessité beaucoup de préparation pour les associés:
« Le taureau qui va concourir, il faut s’en occuper beaucoup plus : il a une ration de nourriture plus importante, il est dans un pré tout seul, on le rentre toutes les semaines, on le brosse… C’est un investissement financier aussi avec le transport et le logement sur place. » Pour amener leur taureau jusqu’à Paris, ils se sont regoupés avec d’autres éleveurs de la région dont les bêtes sont également sélectionnées. Les animaux rejoindront le salon ensemble, en camion. Avant d’en arriver là, « On y va » a dû passer par des présélections : au départ, ils étaient 13 dans sa catégorie, ils ne seront que 5 à concourir. En tout, 40 bêtes seront présentées lors du 1er week-end du Salon, selon Clément Mazet :
« Le dimanche, il y aura une deuxième sélection et ils en garderont 20, donc on ne sait pas exactement combien de temps on va rester. En attendant, on se relaiera avec mon associé Mathieu pour qu’il y ait toujours au moins une personne sur l’exploitation, d’autant plus que l’on est en période de vêlage. »La Charolaise du Puy-de-Dôme a la côte
Leur exploitation compte 110 mères, sur 200 hectares de terrain. Pour la faire prospérer, ils ont adhéré à un Groupement d’Intérêt Economique, le GIE Charolais Leader. Avec les 45 autres adhérents du département, chaque année, ils achètent collectivement un taureau à haut potentiel et l’utilisent pour la reproduction :
« Ca a permis de faire évoluer la Charolaise dans le département, maintenant, la Charolaise du Puy-de-Dôme est reconnue au niveau national », se félicite Clément Mazet. Une victoire au Salon de l’Agriculture pourrait permettre d’élargir davantage cette notoriété.