Dans le Puy-de-Dôme, le confinement et le beau temps ont donné des envies de piscine aux habitants. Les professionnels du secteur sont unanimes : la demande a explosé. En revanche, les délais eux se sont allongés. Il faut parfois attendre 2021 voire 2022 pour profiter d'une baignade dans son jardin.
Dans le Puy-de-Dôme, la crise sanitaire et le confinement ont contribué à un véritable engouement pour les piscines. La demande a explosé, comme l’a constaté Thierry Lecourt, gérant de la société Arverne Piscines : « Les demandes ont progressé de l'ordre de 100% par rapport à l’année dernière. Chaque été on va avoir 10 à 15 demandes par mois, aujourd’hui on est quasiment à une demande par jour. »
Le confinement, moteur des envies de piscine
Chez Franck Pelissier, dirigeant de "Jardins et dépendances" aussi, la demande a explosé, elle a même doublé. Le beau temps a joué et l'incertitude sur la possibilité de partir en vacances également. A force de rester chez eux, les gens ont voulu mieux profiter de leur extérieur, quitte à y mettre le prix fort : 20 000 euros minimum pour une piscine en dur.
Des délais rallongés
En revanche, l'épidémie du coronavirus COVID 19 a ralenti voire empêché l'avancée des projets. « C’était très compliqué au départ puisque les entreprises étaient fermées, notamment à l’étranger, en Espagne ou en Italie, donc il était très difficile de s’approvisionner. Les délais se sont allongés de façon déraisonnable. Là, petit à petit, on est en train de retrouver un système d’approvisionnement dans les normes, en 48 heures, 72 heures, on peut à nouveau mettre à disposition nos produits », explique Franck Pelissier. Avec le beau temps qui revient, la demande pour les piscines ne faiblit pas. Ce sont les délais qui s'allongent, il faudra attendre en moyenne jusqu’à 2021 voire 2022 pour nager dans son jardin.