Depuis lundi devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme se déroule le procès des accusés de braquages avec violences commis entre 2011 et 2012 à Moulins et Clermont-Ferrand. Jeudi soir, les plaidoiries des parties civiles ont commencé, après une journée consacrée à l'enquête.
Durant plus de trois heures jeudi matin, un des enquêteurs du SRPJ chargé de l'enquête est venu expliquer à la barre comment il en est arrivé à interpeller les cinq accusés, jugés cette semaine, aux assises de Riom. Une enquête qui a démarré grâce à une carte SIM retrouvée partiellement brûlée à Chabreloche, près de la carcasse d'un des véhicules utilisé pour le braquage de la Caisse d'Epargne de Puy-Guillaume. Une carte qui a rapidement mis en cause Francis Esquer Bayo, le principal accusé, et qui a permis de remonter aux autres.
Si des constatations scientifiques et techniques ont été exposées aux jurés, les explications fournies par les accusés restent peu satisfaisantes, d'autant que l'un d'eux, mis en cause dans tous les faits jugés cette semaine, est absent, ayant obtenu le renvoi de son dossier en raison de l'absence pour maladie de son conseil.
Jeudi soir, les parties civiles ont démarré leurs plaidoiries et dès 9h vendredi, la parole sera au ministère public et à la défense. Les jurés devront ensuite déterminer qui est coupable dans cette affaire et surtout, quelles sont les degrés d'implication de chacun. Le verdict ne devrait être connu que très tard dans la nuit de vendredi à samedi.