Un homme de 63 ans s'est donné la mort, près de Saint-Georges-de-Mons, dans le Puy-de-Dôme, alors qu'il était recherché par la gendarmerie pour violences conjugales. L'individu était déjà connu par la justice pour des faits d'assassinat.
Ce jeudi 15 juin, vers 16 heures, un homme de 63 ans s'est donné la mort par arme à feu, près de Saint-Georges-de-Mons, dans le Puy-de-Dôme, après avoir été recherché par la gendarmerie pour des faits de violences sur son ex-compagne.
Violences conjugales
Vers 10h, une femme, domiciliée à Saint-Bonnet-près-Riom, appelle la gendarmerie pour dénoncer des faits de violences conjugales de la part de son ex-compagnon. Ce dernier l’a violentée et menacée avec l’arme dont il s’est servi ensuite pour mettre fin à ses jours. "Il a également fait usage d'un taser sur la victime, indique le parquet. Elle a été touchée à deux reprises au niveau du dos". Le couple était séparé depuis la fin de l’année 2022. Le parquet poursuit : "La victime a été prise en charge brièvement à l’hôpital suite au coup de taser qu’elle a reçu. Elle n’est pas physiquement blessée mais demeure choquée par ce qu’elle a vécu".
Suite à l'appel donné par la victime, l'homme s'enfuit de son domicile. Un dispositif a été mis en place pour le retrouver dont un hélicoptère. Cela a entraîné également le blocage de la RD 19 entre Queuille et Saint-Georges-de-Mons dans le Puy-de-Dôme. La fuite prend fin à 16h10, près de Saint-Georges-de-Mons, où l'individu s'est donné la mort. "À la vue d’un barrage du PSIG de Riom, l'individu s’est donné la mort à l'aide d'un pistolet automatique. Les contestations montrent qu’il s’est tiré une balle au niveau de la bouche", précise le parquet.
Un antécédent judiciaire
L’homme de 63 ans est déjà connu de la justice. En effet, il a déjà été condamné en 2001 par la cour d’assises de la Creuse, département d’où il est originaire, pour assassinat. Il avait été condamné à une peine de 18 mois de réclusion criminelle.