Vaccin Meningitec : "pas de risque" selon l'agence nationale du médicament

Les investigations menées depuis le rappel, en septembre 2014, de lots défectueux du vaccin Meningitec "n'ont pas mis en évidence de risque pour la santé des personnes vaccinées", affirme mercredi l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Les résultats des investigations ont montré que la fréquence d'apparition du défaut était très faible (environ 0,2%) et que tous les lots n'étaient pas concernés", a précisé l'Agence nationale de sécurité du médicament dans un point d'information.

"La seule seringue dans laquelle on a trouvé des éléments de rouille dans le liquide était dans un lot qui n'a pas été commercialisé", a expliqué Dominique Martin, directeur général de l'ANSM lors d'une conférence de presse au siège de l'agence à Saint-Denis, près de Paris.

"Par ailleurs, des analyses ont été faites sur des échantillons de lots déjà commercialisés. Il a été retrouvé de la rouille sur la partie du bouchon en contact avec le liquide qui n'a pas fait l'objet d'une commercialisation en France. D'autres lots ont été concernés par cette contamination mais pas avec une partie en contact avec le liquide", a-t-il ajouté, précisant : "la probabilité qu'il y ait de la rouille sur le bouchon (des seringues déjà commercialisées) est de 2 pour 1.000, donc le risque est extrêmement faible".

De notre point de vue, à ce jour, il n'y a pas eu de risque présenté pour la population par ce vaccin. Dominique Martin, directeur général de l'ANSM


A ce jour, quelques 580 familles, originaires de toute la France, ont porté plainte contre le laboratoire CSP (Centre Spécialités Pharmaceutiques), installé à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme), à qui elles reprochent d'avoir acheminé des seringues susceptibles de contenir des résidus de métaux lourds (oxyde de fer, acier inoxydable, chrome, zinc).

Nombre d'enfants vaccinés avec ces lots frelatés souffriraient depuis de réactions en chaîne (diarrhées aiguës, fortes poussées de fièvre, troubles du sommeil, irritabilité, éruptions cutanées, etc...). Des adultes également vaccinés ont pour leur part développé des maladies auto-immunes.

M. Martin n'a pas souhaité commenter les procédures en cours. Il a simplement indiqué que "les seuls métaux qui sont présents dans ces lots contaminés sont le fer, le nickel et le chrome".

La justice a annoncé le 24 novembre qu'elle allait désigner d'ici fin décembre des experts afin d'examiner les nombreux enfants ayant été vaccinés contre la méningite avec des lots défectueux du Meningitec. En France, tous les lots ont été retirés par précaution en septembre 2014, par l'intermédiaire de l'ANSM.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information