Olivier Vernadal est l'une des 89 victimes des attentats du Bataclan en novembre dernier à Paris. La famille du ceyratois s'est constituée partie civile. La tante et le père de la victime expliquent qu'ils veulent connaître plus précisément les circonstances de sa mort et être associés à l'enquête.
Trois mois après les faits, ils cherchent toujours des réponses. Les proches d'Olivier Vernadal, décédé dans la tuerie du Bataclan, ont décidé se constituer partie civile, pour savoir précisément ce qui s'est passé ce vendredi 13 novembre 2015. Colette Vidal, la tante d'Olivier Vernadal donne un exemple : "On avait demandé son rapport médical à l'institut médico-légal qui nous avait dit que oui, on l'aurait, mais quand? On ne savait pas". Avec cette démarche, la famille du Ceyratois sera désormais partie prenante dans la procédure judiciaire en cours confiée au pôle anti-terroriste de Paris.
"Ce que les familles veulent dans ce type de dossier c'est savoir ce qu'il s'est réellement passé, savoir pourquoi on en est arrivé là, pourquoi une telle folie meurtrière... Pour ça, le juge enquête et fait savoir quelles sont ses conclusions. Nous sommes véritablement associé à la procédure pénale", explique Gilles-Jean Portejoie, avocat au barreau de Clermont-Ferrand.
Une démarche nécessaire aussi pour tenter de calmer la douleur, ravivée trop souvent. Le déménagement de l'appartement d'Olivier, avec le frère et les copains, il y a deux semaines par exemple. "J'arrive pas à être bien, j'y pense tous les jours", reconnaît la tante. "C'est tous les souvenirs qui reviennent", confie le père.
La demande des proches d'Olivier Vernadal a été jugée recevable le 26 janvier dernier. Ils seront désormais tenus régulièrement informés de l'avancée du dossier.