Il se tenait loin des médias depuis le début du procès, Nicolas Chafoulais a parlé à la veille du verdict. Le père de Fiona attend une peine exemplaire pour Cécile Bourgeon, son ancienne compagne, et Berkane Makhlouf, jugés aux Assises du Puy-de-Dôme pour coups mortels sur la fillette de 5 ans.
Durant tout le procès, Nicolas Chafoulais est resté assis au premier rang de la salle d'audience du palais de justice de Riom. Pendant deux semaines, il a fait face à la mère de ses deux filles, Cécile Bourgeon, et son ancien compagnon, Berkane Makhlouf. D'eux, le père de Fiona espérait entendre la vérité sur le sort de sa fille, décédée en mai 2013, et pas des vérités "qui changent tous les jours". "Ils mentent, ils ne disent pas la vérité, ils manipulent les gens, tous les jours ils changent de version. Comme depuis 4 ans, ils manipulent, ils mentent, ils racontent n’importe quoi", regrette Nicolas Chafoulais.
"J’avais un peu d’espoir en arrivant lundi dernier", reconnait-il, mais "elle (Cécile Bourgeon) a montré qu’elle n’était pas déterminée à dire ce qui s’était passé ni où était la petite". Concernant les hypothèses évoquées durant les débats pour expliquer la mort de Fiona, Nicolas Chafoulais a son avis. Les médicaments ? "Je n’y crois pas du tout, on ne me la fera pas rentrer dans la tête celle-là". "Si ils ne disent pas ce qu’ils ont fait à Fiona et où ils l’ont mise, c’est qu’il y a une raison", poursuit le père s'absentait de la salle quand les propos tenus devenaient trop douloureux. "S’il y a toujours la manipulation et le mensonge, c’est qu’il y a quelque chose, c’est qu’ils sont coupables", assure-t-il.
Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf comparaissent devant la Cour d'assises du Puy-de-Dôme pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sur mineur de moins de 15 ans, en réunion, par ascendant ou personne ayant autorité. Nicolas Chafoulais attend "une peine exemplaire". Les deux accusés encourent une peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle.