Pour la deuxième fois en quatre mois, des drones ont survolé la centrale de Saint-Alban, située en bordure du Rhône. Malgré l'intervention aérienne des gendarmes, les lieux de décollages n'ont pu être identifiés.
Depuis le 5 octobre, et le survol de la centrale désaffectée de Creys-Malville, en Isère, les drones n'ont cessé de prendre de la hauteur autour des sites nucléaires. Il y aurait eu près de 60 survols depuis l'automne.
Ce jeudi 5 mars au soir, Saint-Alban a été survolé pour la deuxième fois en quelques mois. Un premier survol a eu lieu vers 21h15, puis trois autres ont suivi entre 22h20 et 23 heures. Selon le service de la sécurité de la centrale, il y avait visiblement deux drones en action. Le parquet de Vienne explique que des gendarmes sont intervenus en hélicoptère pour retrouver les lieux de décollages et d'atterrissages des engins mais leurs investigations n'ont rien donné.
Le 5 novembre, déjà, les équipes de surveillance de la centrale de Saint-Alban avaient détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale. Ce survol "n'avait eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations" mais la direction de la centrale avait déposé plainte auprès de la gendarmerie des transports aériens de Grenoble. C'est également ce que la direction a fait après ce dernier épisode.
Le site de Saint-Alban va réaliser un arrêt pour simple rechargement de combustible à partir du 11 avril prochain sur l'unité de production d'électricité n°2.