La direction de la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) a porté plainte après le survol du site, mercredi 5 novembre, par un drone, ce qui porte à 18 le nombre de survols signalés depuis début octobre.
"Les équipes de surveillance de la centrale de Saint-Alban ont détecté la présence illégale d'un aéronef assimilable à un drone sur le périmètre aérien de la centrale", indique un discret communiqué posté sur le site internet de la centrale.
Selon la direction, qui a déposé plainte auprès de la gendarmerie des transports aériens de Grenoble, le survol de la centrale "n'a eu aucune conséquence sur la sûreté et le fonctionnement des installations".
Saint-Alban est le 16e site nucléaire français survolé par un drone depuis octobre et la seconde installation de l'Isère touchée par ce phénomène inexpliqué après celle de Creys-Malville, déjà survolée à deux reprises comme la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret). Dans la nuit de jeudi à vendredi, un nouveau survol de site nucléaire par un drone, celui de Marcoule (Gard), a été signalé. Ses responsables ont déposé plainte.
Deux passionnés de modélisme de 24 et 31 ans, interpellés dans la semaine près d'une centrale nucléaire, dans le Cher, en possession de drones, ont été mis en examen pour "survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef" et remis en liberté sous contrôle judiciaire.