Incident chez Orano : des analyses "dans la gamme des niveaux environnementaux", selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a précisé dans un communiqué ce jeudi 19 décembre qu'aucune trace de radioactivité anormale n'a été détectée sur le site, à la suite d'un incendie survenu, le 11 décembre 2024, sur le site d'Orano, à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne.)

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'IRSN a tout d'abord rappelé les résultats des mesures réalisées dès le 12 décembre 2024, au lendemain de l'incident, sur le site du centre d’innovation en métallurgie extractive d'Orano. Ces derniers "n'ont révélé aucune trace de radioactivité anormale. Les activités mesurées s'inscrivant dans la fluctuation normale de l'ambiance radiologique locale, d'une variabilité significative compte tenu de la nature des sols et des activités passées du site."

La raison de l'incident s'explique par un "dysfonctionnement du procédé de solidification de nitrate de thorium, destiné à un usage médical. Le thorium est un élément radioactif présent dans le milieu naturel, qui émet des rayonnements de différents types".

À lire aussi : Incident sur le site industriel d'Orano : de la fumée, mais "aucun signe de gravité", selon son directeur

Pas de risque pour l'environnement

De la fumée émanant de l'un des bâtiments du site d'Orano a été aperçue vers 11 h 35, le 11 décembre 2024. Le lieu a ensuite été évacué. Il n'y a eu aucun blessé ni aucun dégagement de matière radioactive.

Le lendemain de l'incident, une équipe de l'IRSN avait alors procédé à "des mesures de débit de dose gamma ambiant, ainsi qu'à des frottis et des prélèvements de sol". L'organisme a également "relevé le filtre d'une station de prélèvement, des aérosols atmosphériques de son réseau OPERA-Air située à proximité immédiate du site."

Les échantillons envoyés au laboratoire de l'IRSN ont permis de montrer que "les radionucléides de la chaîne du thorium 232 étaient à l'équilibre et se situaient dans la gamme des niveaux environnementaux." 

À lire aussi : Bessines : Orano, connu pour l'extraction de l'uranium va recycler des batteries

Le site d'Orano, anciennement Cogema, s'investit aujourd'hui dans le recyclage des batteries des voitures électriques en fin de vie. Il s'agit d'un marché d'avenir aux enjeux stratégiques pour la France et l'Europe.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information