Orano, ex Cogema, ex Areva se recycle, et a trouvé pour cela un nouveau filon : les batteries des voitures électriques en fin de vie. Un marché d'avenir aux enjeux stratégiques pour la France et l'Europe.
Les Hauts-Viennois connaissent surtout Orano sous son ancien nom : la Cogema, à l'origine de l'extraction de l'uranium du côté de Bessines, dans les mines.
Un site pilote
Aujourd'hui Orano change de direction, et s'oriente vers le recyclage des batteries de voitures électriques.
Le procédé testé à Bessines s'appelle l'hydrométallurgie. "Ca permet de produire des sels de très haute pureté et qui vont être réintégrés dans de nouvelles batteries", explique Laure Dehuyser, chargée d'affaires.
Stratégique
Le géant minier mise en effet sur la récupération des métaux rares issus de ces batteries pour se positionner durablement sur ce marché très prometteur. Et il y a urgence.
"Il faut aller vite pour utiliser ces matériaux stratégiques à l'échelle de la France, de l'Europe et dont on a besoin pour l'évolution du marché automobile", indique Régis Mathieu, le directeur du site de Bessines-sur-Gartempe.
En février prochain, une unité de prétraitement ouvrira ses portes à Bessines. Comme on peut le voir dans le reportage suivant dans lequel on entend Laure Dehuyser, chargée d'affaires et Régis Mathieu, directeur du site de Bessines-sur-Gartempe.
Un reportage de Philippe Mallet, Samuel Chassaigne et Sébastien Bugeaud.