L'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) a publié jeudi une étude menée sur l’évolution de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Elle a augmenté en moyenne de 14,7% en France entre 2010 et 2015, mais avec de grandes disparités d’un territoire à l’autre.
Selon l'étude conduite par l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) et publiée jeudi, la taxe foncière sur les propriétés bâties a augmenté en moyenne de 14,7% en France entre 2010 et 2015. Sur le territoire auvergnat, trois départements se situent au-dessus de la référence nationale. Il s'agit de la Haute-Loire (+14,97%), du Puy-de-Dôme (+16,94%) et de l'Allier (+20,19%). Dans le Cantal, la progression de l'impôt foncier est moins prononcée qu'ailleurs, mais pas inexistante non plus. Elle est de l'ordre de +9,63% sur la période étudiée.
Dans sa présentation, l'UNPI reconnait que l'augmentation sur les cinq dernières années est loin des "hausses astronomiques" enregistrées de 2008 à 2013 (+21,26%) et de 2007 à 2012 (+21,17%) à l'échelle nationale. Pour la période 2010/2015, l'augmentation de la taxe foncière s'explique par une hausse de 7,62% des valeurs locatives (soit l'assiette de l'impôt) entre 2009 et 2014, en application des lois de finances, et par la progression dans le même temps des taux d'imposition des bénéficiaires de la taxe foncière de 6,58%.