Avec 900 professionnels et 4.200 pompiers volontaires, l'Isère n'est pas le département le plus mal placé en terme de recrutement de soldats du feu. Engagés sur deux tiers des secours, les volontaires pourraient manquer dans les années à venir, il est donc nécessaire pour le SDIS de recruter.
Ce lundi 6 juin, le tram de Grenoble, tout de rouge vêtu, arborait un gyrophare bleu! Avec des lettres en jaune sur les portes, le SDIS (Service Départemental d'Incendie et de Secours) 38 pose une question: "Pourquoi pas vous?". Si, pour le moment, les pompiers volontaires ne manquent pas en Isère, il devient de plus en plus difficile d'en recruter.
Images Jean-Pierre Rivet
Trop de conditions pour être recruté? Trop de difficultés pour quitter son poste et aller sur une intervention? Trop de contraintes? Selon le Colonel Hervé Enard, directeur du SDIS38, il y a surtout "trop d'idées reçues" qui empêchent un recrutement optimal chez les pompiers. Il est donc important pour lui de rappeler, via cette campagne, "qu'être pompier volontaire est avant tout un engagement citoyen".
Selon le Colonel Enard, tout citoyen peut devenir pompier volontaire: "Les secours ont évolués. Il y a beaucoup moins d'incendie et beaucoup plus d'assistance à la personne. Ce qui permet à tout le monde d'intervenir. Bien sûr il faut être en bonne condition physique et bénéficier de ses droits civiques". Homme ou femme, diplômé ou pas... chacun peut devenir pompier volontaire.
Dès le début de l'après-midi, ce lundi, une dizaine de personnes avaient contacté le SDIS38 pour postuler. Selon le Colonel Enard, c'est avant tout "une générosité et une volonté de rendre service à son prochain qui priment chez les candidats!"
Extrait du 19/20 du 6 juin 2016
Intervenant: Colonel Hervé Enard, directeur du service départemental d'incendie et de secours en Isère