Mercredi 16 avril, le gouvernement a qualifié "d'indispensable" la restructuration du groupe papetier Sequana, annoncée la semaine dernière, et a assuré qu'il suivrait "avec grande attention" le processus de reprise des sites cédés, dont l'usine iséroise.
"Oui, la restructuration est nécessaire. Elle est d'ailleurs indispensable pour assurer la survie du groupe", a répondu à l'Assemblée nationale la secrétaire d'Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, interrogée par le député UMP Jean-Pierre Barbier du département de l'Isère où se trouve l'une des deux usines que Sequana a prévu de céder, l'usine Arjowiggins de Charavines.
"L'Etat suivra avec la plus grand attention ce processus de recherche" de repreneurs pour l'usine de Wizernes (Pas-de-Calais), qui compte 307 employés, et celle de Charavines (Isère), avec 180 salariés, a assuré Mme Lemaire, qui répondait à la place du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg. Une réunion est prévue jeudi à Bercy avec les syndicats.
Le groupe papetier Sequana, malmené par la concurrence croissante d'internet, a annoncé la semaine dernière un traitement de choc pour redresser la barre, avec un plan de restructuration qui prévoit la cession de ces deux usines.