Même si elle n'a pas de souvenir de sa terre natale, Brigitte Giraud partage le sentiment qu'ont les exilés. Elle le raconte dans son dernier livre à travers le tout jeune personnage d'Olivio, forcé de quitter le Portugal de Salazar.
Début des années 70. Olivio et sa mère fuient la dictature portugaise. Ils s’installent à Rillieux-la-Pape chez Max, rapatrié d’Algérie.
Au fil de ses livres, Brigitte Giraud n'a pas son pareil pour décrire magnifiquement les émotions liées à l'adolescence.
Après délibération du jury le 21 octobre, Brigitte Giraud reste dans la sélection des auteurs français pour le prix Fémina.
- Nathalie Azoulai, «Titus n'aimait pas Bérénice» (P.O.L)
- Christophe Boltanski, «la Cache» (Stock)
- Brigitte Giraud, «Nous serons des héros» (Stock)
- Hédi Kaddour, «les Prépondérants» (Gallimard)
- Cherif Majdalani, «Villa des femmes» (Seuil)
- Judith Perrignon, «Victor Hugo vient de mourir» (L'Iconoclaste)
- Boualem Sansal, «2084» (Gallimard)
A venir
- Paola Pigani - Venus d'ailleurs (éd.Liana Lévi)
- Sophie Divry - "Quand le diable sortit de la salle de bain" (éd. Notabilia)
- Antoine de Meaux - "Le fleuve Guillotine" (éd. Phoebus)