Dans le Rhône, le pont à haubans de Vernaison est sous surveillance. C'est un pont suspendu tout comme celui qui s'est effrondré, ce lundi 18 novembre, à Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne). Voici un point sur les mesures de sécurité autour de ce pont rhodanien.
Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Sous haute surveillance depuis le printemps 2019. Le pont de Vernaison (Rhône), très fréquenté, fait l'objet d'une attention toute particulière. Construit en 1959, il est devenu un axe majeur de circulation. 13 000 véhicules l'emprunte chaque jour. Alors comment cette infrastructure suspendue et vieillissante est-elle surveillée ?
Des capteurs ultra-sensibles
C'est le premier pont de la métropole de Lyon a être doté de capteurs ultra-sensibles. 52 capteurs sont placés sur les cables et dans les chambres des points d'ancrage. L'objectif : déceler toute anomalie suspecte et entendre toute rupture de fil sur les cables suspendus. Ces capteurs ont coûté près de 385 000 €.
Des restrictions en cas d'alerte
Si l'alerte est donnée sur cet ouvrage vieillissant, le pont pourrait être interdit aux poids lourds et aux voitures. Il pourrait être réservé aux modes doux comme le vélo.
Reconstruire ?
Un nouveau pont devra néanmois être construit dans les années à venir. Car le pont actuel est sujet à l'oxydation et à la corosion. La Métropole devrait s'y pencher d'ici 5 ans.