Vélos pliants électriques made in Lyon dans un créneau porteur : la facilité d'utilisation

Un vélo électrique pliable que l'on glisse dans le bus, le train, le coffre de la voiture puis dans un coin de la maison, fabriqué en France. Voici la carte d'identité des modèles d'une start-up de la région lyonnaise

60 vélos électriques sortent chaque jour des ateliers Eovolt, basé à Dardilly dans la métropole lyonnaise. Des vélos 24, 20 et 16 pouces, pliants, hypercompacts pour se glisser de partout. C'est là, la pertinence des modèles.

Un vélo pliable peu encombrant

Baptiste Fullen, co-fondateur de l'entreprise, a été convaincu par le concept du vélo électrique pliable dès 2016 mais il ne trouvait aucun modèle qui lui plaisait. Il a vite constaté que personne " ne pliait son vélo car, même plié, l'engin représentait toujours un volume trop important pour être rangé dans le coffre d'une voiture ou embarqué dans les transports en commun. Le remiser chez moi était également compliqué vu son encombrement. "

Il cherche donc à remédier à tous ces inconvénients et vend son premier vélo en 2018.

Une demande en hausse

Pari gagné puisque les commandes sont en hause. La production devrait doubler cet automne et passer de 10 à 25 000 pièces par an en 2023 sur toute l'Europe. Il vise les 17 000 vélos cette année. "De plus en plus de personnes souhaitent troquer leur voiture ou leur scooter pour un vélo électrique. Et derrière, nos produits répondent à un vrai besoin, du moins dans les villes, avec sa compacité et cette intermodalité qu'on peut avoir avec le bus, le métro, le tram".

Mais pour faire face à cette hausse, il faut s'organiser et recruter. "Aujourd'hui, on est sur 60 vélos par équipe, soit environ 300 vélos par semaine" explique Patrick Dubos, directeur de l'activité. Pour doubler cette cadence sur la chaîne de production, une deuxième équipe va entrer en jeu fin septembre. Le recrutement est en cours. Des formations internes vont être dispensées. L'entreprise veut gagner en autonomie et cherche des solutions pour fabriquer elles-mêmes les pièces détachées, les roues dans un premier temps.

L'étape d'après vise le marché international. La start-up est en train de faire une importante levée de fonds pour financer la recherche et le développement et gagner en notoriété.
Le vélo coûte en moyenne 2000 euros.

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