Un conseil municipal très agité lundi soir à Givors, dans le Rhône. A l'ordre du jour, le rapport de la Chambre régionale des comptes qui épingle la gestion de l'ancien maire, Martial Passi. Celui-ci a démissionné l'été dernier, après avoir été condamné pour prise illégale d'intérêt.
Un quasi-psychodrame s'est joué, lundi soir, lors du Conseil municipal de Givors. Le ton est monté à partir de 23 heures, lorsque les débats ont abordé le 29è et dernier point de l'ordre du jour : le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la ville entre 2009 et 2015.
Le maire était alors le communiste Martial Passi, et la CRC pointe une gestion calamiteuse de la ville sous sa mandature. Une enquête préliminaire a d'ailleurs été ouverte en février dernier, par le Parquet de Lyon, pour "détournement de fonds public, prise illégale d'intérêt, faux et favoritisme."
En attendant, le maire a été remplacé par sa première-adjointe et la majorité municipale est restée en place. Une partie de l'opposition réclame une démission collective.