Un homme de 31 ans est mort d'une balle dans la tête jeudi 14 mai 2020. Il a été retrouvé au milieu des bois, à Fleurie, dans le Beaujolais. Il pourrait s'agir d'un accident de chasse. Le père, d'abord placé en garde à vue, a été hospitalisé d'office dans un établissement psychiatrique.
Ce samedi 16 mai, la garde à vue du père a été levée, il a du être hospitalisé d'office dans un établissement psychiatrique. Boulversé par le drame, il a craqué. L'enquête se dirigerait vers un accident, mais pour l'heure est en stand-by.Actualisé le vendredi 15 mai : L'homme qui a perdu la vie jeudi 14 mai à Fleurie, est un viticulteur domicilié à La Chapelle-de-Guinchay (Saône-et-Loire). L’arme – un pistolet sportif - aurait été tenue par le père de la victime. C’est lui qui a appelé les secours.L'homme âgé de 58 ans et résidant à Romanèche-Thorins. Il aurait appuyé sur la gâchette par mégarde lors d’une chute, indique le Progrès. Ils ont aussi commencé à travailler sur les relations entre le père et le fils. Le père a été placé en garde à vue pour homicide volontaire, est-il précisé.
Un homme de 31 ans a trouvé la mort ce jeudi 14 mai 2020 dans un secteur boisé du Beaujolais, sur la commune de Fleurie. Touché par balle au cou et à la tête, la victime n'a pu être réanimée par les équipes du Samu et les sapeurs-pompiers du Rhône appelés sur les lieux.
Un accident de chasse ?
Selon le Centre Opérationnel Départmental d'Incendie et de Secours, l'homme a été retrouvé dans un secteur difficile d'accès, au milieu des bois. En ce qui concerne les circonstances du drame, selon les informations que nous avons pu vérifier : deux hommes sont partis à la chasse ce jeudi 14 mai.
Ont-ils vu un renard et l'un d'entre eux a-t-il glissé en essayant de s'approcher ?
Toujours est-il que le plus jeune des deux hommes est mort, d'une balle dans la tête. Balle qui ne proviendrait pas de sa propre arme.
Une enquête de gendarmerie ouverte
Le Parquet de Villefranche-sur-Saône s'est saisi de l'affaire. Et une enquête est ouverte, nous a confirmé le service régional de communication de la gendarmerie. Les techniciens d'investivation criminelle se sont rendus sur place. Pour l'heure, aucune hypothèse n'est écartée.
La fédération de chasse du Rhône et de la Métropole de Lyon, a réagit dans un communiqué "Ses premières pensées vont à la victime de ce drame et à ses proches [...] et rappelle qu’en cette période printanière la chasse est fermée et que seule la destruction des Espèces Susceptibles d’occasionner des Dégâts peut être autorisée dans le respect d’un cadre règlementaire strict."