Six personnes, soupçonnées d'être sur le point de se rendre en Syrie pour mener le jihad, ont été arrêtés ce mardi matin dans l'agglomération lyonnaise, à Saint-Etienne et Amplepuis. Ils ont été et placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête antiterroriste.
Les six interpellations ont eu lieu ce mardi, au petit matin, vers 6h, dans le Rhône et la Loire. Trois interpellations ont eu lieu à Saint-Etienne selon la préfecture de la Loire. Une interpellation a eu lieu à Amplepuis et les deux autres dans l'agglomération lyonnaise.
Les six individus, une femme et cinq hommes, âgés de 20 à 37 ans, sont soupçonnés d'avoir voulu rallier la Syrie, selon la source judiciaire. Ils s'étaient déjà procuré des billets de bus pour rejoindre la Turquie via la Bulgarie, a-t-elle précisé. Les six personnes ont été arrêtées et placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête antiterroriste. Ces personne sont actuellement interrogées dans les locaux de l'hôtel de police de Lyon. La garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures dans ce cadre, avant d’éventuelles mises en examen par des juges antiterroristes. Parmi les six personnes interpellées ce matin, certaines étaient connues des services de police, incarcérées pour des faits de droit commun.
Une interpellation à Amplepuis (Rhône)
Selon nos informations, sur la commune d'Amplepuis, les forces de l'ordre ont interpellé un homme âgé de 25 ans, au nom à consonance française. L'individu est originaire de Lyon et fréquenterait la mosquée de Villefranche-sur-Saône. Il vivrait seul dans un appartement du centre-ville, un locataire sans histoire.
Six personnes, soupçonnées d'être sur le point de se rendre en Syrie pour mener le jihad, ont été arrêtés ce mardi matin dans l'agglomération lyonnaise, à Saint-Etienne et Amplepuis. Les 6 individus (5 hommes et une femme) ont été et placés en garde à vue dans le cadre d'une enquête antiterroriste. 2/2/16
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©France 3 RA
Plus de 1800 Français sont actuellement impliqués dans des filières jihadistes en Syrie et en Irak, qu'ils se soient rendus sur place, qu'ils aient le projet de s'y rendre ou qu'ils soient en transit pour partir ou revenir, avait indiqué le 18 janvier le procureur de Paris François Molins.