Abus sexuels dans l'Eglise : "La Parole libérée" entendue au Sénat

La mission d'information sénatoriale sur les infractions sexuelles sur mineurs a entendu jeudi à Paris les membres de "la Parole libérée" à l'origine du procès contre le cardinal Barbarin. Les victimes présumées du père Preynat ont démonté le mécanisme d'omerta qui règne dans l'Eglise.      

Le Sénat a entendu jeudi à Paris les membres de la "Parole libérée", l'association qui est à l'origine de la plainte contre le cardinal Babarin et qui lui a valu un procès début janvier pour "non dénonciation d'agressions sexuelles". Les victimes présumées du père Preynat ont dénoncé l'omerta dans l'Eglise devant la mission d'information sénatoriale sur les infractions sexuelles sur mineurs.

Une simple mission que certains élus auraient bien aimé transformer en commission d'enquête officielle sur les abus sexuels dans l'Eglise mais sans succès. Elle a été jugée trop polémique.La proposition du groupe socialiste a été repoussée par la commission des lois par 27 voix contre et 14 pour.

Du coup, les auditions portent sur les infractions sur mineurs dans les institutions dans leur globalité. Catherine Deroche, la présidente de la mission sénatoriale, a relevé d'emblée que "les premières auditions laissent à penser que l'Eglise présente de vraies particularités, ne serait-ce qu'en raison de son organisation très hiérarchique"                

Francois Devaux, président de la "Parole Libérée", a pu expliquer le mécanisme "salvateur" pour les victimes d'avoir pu dénoncer les actes pédophiles des prêtres dont ils ont été la cible dans leur jeunesse. Avec Alexandre Hézez-Dussot, également fondateur de l'association, ils ont aussi dénoncé la composition de la commission d'experts indépendants sur les actes pédophiles récemment constituée par l'Eglise, excluant toute présence de victimes . 

Le récit de Yaëlle Marie :                  

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