Aéroport Saint-Exupéry : deux associations contre la plateforme Amazon

Deux associations ont déposé un deuxième recours en justice contre le projet de plateforme logistique d'Amazon. Les deux associations rejettent l'idée d'un entreprôt logistique de 160 000 m2 envisagé par le géant américain de la vente en ligne sur le site aéroportuaire.


 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Acenas (Association contre l'extension et les nuisances de l'aéroport) ainsi que Fracture (fédération régionale des associations contre les trains de fret en zone urbaine), deux associations représentatives de l’Est Lyonnais, unissent leurs forces contre le projet de plateforme logistique XXL Goodman-Amazon à Lyon St Exupéry. Toutes deux ont déposé un nouveau recours en justice conjoint devant le Tribunal Administratif de Lyon. 

Le projet devrait se concrétiser par un entrepôt logistique de 160 000 m2 sur le site de l’aéroport de Lyon St Exupéry. Il est porté par la société immobilière Goodman dans des locaux qui sont destinés à un centre international de logistique Amazon. Pour les deux associations, "l’impact sur l'environnement et la santé des riverains est colossal." 

Motifs principaux de cette mobilisation ?  La forte pollution liée à ce projet, notamment en ce qui concerne le trafic routier qui pourrait augmenter de + 65%  selon les associations. Le nombre de véhicules liés à l'activité de cette plateforme logistique tourne autour de 1 000  camions/jour et de 4 500 véhicules légers/jour, indiquent les associations. Sans compter l’intensification du fret aérien, surtout la nuit. "Or, aucune mesure de protection n’est prévue", déplorent les deux associations. 

Le premier recours déposé en 2018 en attente d'examen

Fin 2018, le permis de construire délivré par la maire de Colombier-Saugnieu avait déjà été attaqué en justice, l’affaire devant être examinée par le tribunal administratif. Du coup, se rassurent les associations, le projet ne débutera pas en 2019 comme prévu. Le deuxième recours concerne l’autorisation environnementale (ICPE) délivrée par le préfet. 


 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité