Après ses filles, son épouse ? Michel Mercier, entendu mercredi par les policiers dans le cadre d'une enquête préliminaire concernant l'emploi de ses filles comme attachées parlementaires, aurait également fait travailler son épouse. Des informations révélées ce vendredi matin dans Le Parisien.
Après ses deux filles, le fils ? Et surtout son épouse ?
Le journal Le Parisien révèle dans son édition de ce vendredi 11 août que l'enquête préliminaire dont Michel Mercier fait déjà l'objet, pourrait bien s'élargir au sein de son cercle familial.
Selon le quotidien, le sénateur du Rhône pourrait bien avoir à s'expliquer sur l'éventuel recrutement de son épouse, Joëlle, en tant que collaboratrice, entre 1995 et 2009.
Depuis début août, Michel Mercier se retrouve au coeur d'une enquête préliminaire concernant l'emploi de ses filles. Ce mercredi, à Nanterre, le sénateur du Rhône a d'ailleurs été auditionné, ainsi que ses deux filles, par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.
L'enquête préliminaire doit permettre d'établir la réalité du travail, pour lequel Michel Mercier a engagé, et rémunéré, ses deux filles comme assistantes parlementaires entre 2003 et 2014. Mais les enquêteurs pourraient bien aller fouiller encore plus loin, au sein du cercle familial de l'ancien Garde des Sceaux et sénateur MoDem du Rhône.
Le Canard enchaîné évoque le fils, embauché par Michel Mercier au conseil départemental du Rhône qu'il présidait en 2007.
Et Le Parisien s'interroge désormais sur l'éventuel collaboration de la femme de l'élu, qui aurait été recrutée comme collaboratrice, sur une période allant de 1995 à 2009. Toujours selon le quotidien, lors de son audition par les policiers mercredi, Michel Mercier aurait insisté sur l'effectivité du travail de ses proches, son épouse étant chargée, selon lui, de faire le lien avec sa terre d'élection dans le Rhône.
Confronté à la polémique, Michel Mercier a renoncé le 8 août dernier à siéger au Conseil constitutionnel, alors que sa nomination était déjà parue au Journal officiel.