Agression de surveillants en prison : après Lyon-Corbas, un détenu récidive à Villefranche-sur-Saône

Le fou dangereux a encore frappé écrit l'UFAP Unsa Justice après une nouvelle agression de personnels pénitentiaires le 22 février à la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône. L'agresseur est le même détenu qui avait porté des coups de couteau à une surveillante à Corbas en début de mois.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'agression a eu lieu samedi 22 février 2020 à la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône. Selon le syndicat UFAP Unsa Justice, le détenu qui avait agressé au couteau une surveillante stagiaire à la prison de Corbas deux semaines auparavant, a récidivé.
 
Dans un communiqué, l'organisation syndicale explique que ce détenu a simulé une tentative de suicide pour être emmené à l'infirmerie. C'est là que l'individu "a sorti de ses sous-vêtements une arme artisanale, un stylo aiguisé, et a directement tenté de porter plusieurs coups à la gorge et au cou du premier surveillant". Le détenu a agi sans dire un mot, "avec une grande détermination".

Le syndicat indique que "trois infirmières et un médecin ont été choqués par la violence de cette agression". Trois des personnels de surveillance sont depuis en arrêt de travail. 

Le syndicat dit s'interroger sur la gestion de ce détenu qui, depuis son arrivée, n'a pas bénéficié notamment de suivi psychiatrique. L'individu était certes placé en quartier disciplinaire, dans une cellule sécurisée par une grille. Mais une fois en salle de soins, le personnel ne disposait plus de protection.

"Il existe pourtant des tenues équipées de protection pour éviter d'être touché et blessé lors d'une agression", nous explique Christian Lages de l'UFAP Unsa Justice. Sauf que pour les utiliser, il faut disposer d'un ordre écrit.
Estimant qu'il y a eu mise en danger du personnel, le syndicat réclame une enquête du CHSCT départemental "sur ce qui a mené au renouvellement d'un tel geste de la part de ce détenu".
Celui-ci a été hospitalisé en unité psychiatrique.
 
Le 4 février, à la prison de Corbas, ce détenu avait porté plusieurs coups de couteau au visage d'une surveillante stagiaire.  Le lendemain, le syndicat UFAP Unsa Justice avait organisé un rassemblement aux portes de l'établissement pénitentiaire.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information