Injures, menaces et coups de serviette au visage d'une surveillante : un détenu condamné à 8 mois de prison et 3 ans d'interdiction de territoire français

Violences et outrages envers une femme agent pénitentiaire, un prisonnier déjà condamné pour vol par effraction écope d'une peine supplémentaire de 8 mois de prison. "Le tribunal de Perpignan envoie un signal clair à la population pénale" se félicite le syndicat UFAP-Unsa justice.

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Depuis des mois, les syndicats des agents pénitentiaires de Perpignan déplorent la surpopulation et les conditions de détention et de travail dans la prison catalane.

Ils dénoncent aussi un climat de plus en plus tendu avec les détenus et des violences et des agressions à répétition. Construit en 1987 pour 530 places, l'établissement accueille régulièrement plus de 750 prisonniers avec un manque de 30 à 35 agents.

Des actes de plus en plus dangereux

Nouvel exemple d'agressivité et de violence envers une surveillante du centre pénitentiaire de Perpignan.

Le 27 décembre 2024, alors qu'il est en prison pour récidive de vol par effraction, un détenu âgé de 27 ans s'en est pris à une agente.

Le détenu, ne supportant pas l’autorité, a asséné plusieurs coups de serviette au visage d’une surveillante tout en proférant des insultes telles que : “Va niquer ta mère, je vais te baiser dehors, je vais te niquer” et bien d’autres propos visant à l’intimider et à porter atteinte à sa dignité.

Communiqué UFAP-Unsa justice 66.

Jugé en comparution immédiate ce mercredi 8 janvier, l'homme est reconnu coupable de violence et outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique.

La justice de plus en plus sévère

Le tribunal de Perpignan l'a condamné à des peines supplémentaires effectives.

  • 8 mois d’emprisonnement ferme
  • 3 ans d’interdiction de territoire français
  • 1 000 euros de dommages et intérêts en faveur de la surveillante

"Cette décision envoie un message clair à la population pénale, dans un contexte particulièrement difficile marqué par la surpopulation pénale et de manque de surveillants dans notre établissement, où les violences et outrages se multiplient" se contente le syndicat UFAP dans un communiqué.

Les agents demandent désormais le transfert du détenu vers un autre établissement pénitentiaire.

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