Prison de Perpignan : un mirador visé par des tirs de mortiers, les surveillants dénoncent une recrudescence de la violence "jamais connue auparavant"

Un nouvel "incident grave" est survenu dans la nuit de mardi à mercredi à la prison de Perpignan. Selon le syndicat Ufap Unsa Justice, un mirador de l'établissement a été visé par des tirs de mortiers d'artifice, créant chez les surveillants "une situation de grande frayeur et de tension".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Des mortiers d'artifice ont été tirés sur un mirador de la prison de Perpignan, dénonce le syndicat Ufap Unsa justice dans un communiqué adressé aux rédactions, ce mercredi 28 août. S'il n'y a pas eu de blessé, ce nouvel incident s'ajoute à d'autres survenus cet été.

Les faits se sont produits dans la nuit de mardi à mercredi, relate le syndicat : "vers 00h00, des tirs de feux d'artifice ont été dirigés directement sur le mirador 1, mettant en danger notre collègue en poste. Ces projectiles ont frappé la vitre du mirador, provoquant une situation de grande frayeur et de tension".

Toujours selon le syndicat, "l'attaque" s'est produite en deux temps. Les "assaillants" sont d'abord venus à deux pour tirer une première salve, avant de partir puis de revenir à bord d'un véhicule contenant "au moins quatre personnes cagoulées". Les individus ont alors tiré à leur tour en direction de l'établissement.

Déjà une "tentative de prise d'otage"

Plusieurs autres incidents ont été recensés ces dernières semaines. Le 14 juillet dernier, des véhicules appartenant au personnel avaient été incendiés. Une "tentative de prise d'otage" avait également eu lieu le 23 juillet, rappelle l'Ufap Unsa justice. Les membres du personnel avaient décidé de cesser le travail, au lendemain de l'agression, pour faire entendre leur colère et leurs revendications. Ces incidents "s'inscrivent dans une recrudescence de la violence sur notre établissement depuis le début de l'été, avec une gravité que nous n’avions jamais connue auparavant", déplore le syndicat. 

Dans son communiqué, il condamne ces "actes criminels" et "appelle également la mairie de Perpignan et le préfet à déployer des rondes de la police municipale et nationale aux abords de la prison".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information