Ce mardi 3 janvier les élèves et personnel du lycée Camus-Sermenaz de Rillieux-la-Pape ont été évacués de leur établissement suite à une alerte à la bombe. Une menace envoyée par mail à des élèves et membres de l’équipe éducative. En cette rentrée au moins 5 autres établissements en France ont été eux aussi menacés via leur portail numérique.
Un périmètre de sécurité mis en place, des lignes de bus déviés et plus de 1500 élèves et étudiants mis à l’abri, ce mardi 3 janvier le lycée Camus-Sermenaz de Rillieux-la-Pape a connu une rentrée mouvementée. L’alerte à la bombe a rapidement été levée et le lycée a pu rouvrir en début d’après-midi. Pour autant le mode opératoire et l’analogie des faits dans d’autres établissements scolaires interrogent.
Selon l’AFP, d’autres évacuations ont eu lieu depuis lundi dans d’autres établissements. En Seine-et-Marne, dans le Nord, dans le Pas-de-Calais ou encore à Marseille et à Caen plusieurs comptes ENT (Espaces numériques de travail) ont été piratés. L’ENT est un portail internet sur lequel parents, enseignants et élèves communiquent et échangent des informations sur la vie scolaire. C’est sur cette plateforme que des messages menaçant ont été envoyés
"A la rentrée, je ferais (sic) exploser le lycée tout entier à 10h43."
Nos confrères du Progrès révèlent le message envoyé ce matin sur différents comptes du lycée Camus-Sermenaz à Rillieux-la-Pape : « J’ai enfin décidé de mener mon projet à bout. A la rentrée, je ferais (sic) exploser le lycée tout entier à 10h43 ».
Deux établissements scolaires des Hauts de France ont été concernés par de fausses alertes à la bombe. A Carvin un collège et un lycée ont été évacuées après des messages intimidants et similaires indiquant que « tout devait exploser à 10h43 ». L’heure du passage à l’acte évoquée dans ce mail est exactement la même que dans celui envoyé dans le Rhône.
A chaque alerte, des fouilles par les policiers et les équipes cynophiles ont été effectuées écartant toute menace.