Vingt-deux collèges de la Loire, du Rhône et de l'Ain ont fait l'objet d'une alerte à la bombe envoyée simultanément ce lundi 13 novembre. Des milliers d'élèves ont ainsi été privés de cours pendant les vérifications, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Pas moins de vingt-deux collèges ont été la cible d'une alerte à la bombe, tôt ce lundi matin, 13 novembre, date anniversaire de l'attaque terroriste du Bataclan. Des milliers d'élèves sont concernés. Les établissements visés sont tous situés dans trois départements de l'académie de Lyon : le Rhône, la Loire et l'Ain.
Ils ont reçu, à 5h du matin, un même mail faisant référence au conflit entre Israël et le Hamas. Le message comportait également une demande de rançon de plusieurs millions d'euros, selon la même source.
Si l'alerte a été décrite comme "farfelue" par un enquêteur, les forces de l'ordre, police et gendarmerie, procèdent actuellement "aux levées de doutes" dans les collèges publics et privés touchés, a confirmé le rectorat de l'académie.
Nouvelle alerte pour les deux campus lyonnais de l'UCly
Ce lundi matin, l'université catholique de Lyon a aussi été visée par une alerte à la bombe et évacuée, selon la préfecture du Rhône qui a précisé qu'une équipe cynophile avait été déployée. Ce n'est pas la première fois qu'elle fait l'objet d'une menace de ce genre. Le 23 octobre dernier, les deux campus de Lyon, celui de Saint-Paul et de la place Carnot, ainsi que le campus d'Annecy, avaient été évacués.
Sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux par un étudiant ce lundi matin, on peut voir les jeunes quitter les locaux du campus Saint-Paul.
Évacuation de l’université catholique de Lyon suite à une nouvelle alerte à la bombe. #lyon #ucly pic.twitter.com/dMae4es6FZ
— Turpin Lois 🇫🇷 (@turpinlois1) November 13, 2023
Les alertes à la bombe infondées foisonnent depuis septembre dans l'ensemble du pays, notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Des alertes qui perturbent les cours. La semaine passée, l'agglomération grenobloise a été victime d'une trentaine d'alertes qui ont entravé, parfois plusieurs jours d'affilée, l'activité d'une vingtaine d'établissements.