Dimanche 1er septembre, au lendemain de l'attaque au couteau de Villeurbanne qui a fait un mort et huit blessés, le maire Jean-Paul Bret a dénoncé les réactions "peu glorieuses" de "l'extrême droite". Celle-ci tentant selon lui "d'utiliser un événement dramatique à son profit".
Samedi soir, 31 août, peu après l'annonce de cette attaque perpétrée par un Afghan de 33 ans qui a fait un mort et huit blessés à Villeurbanne, près de la station de métro Laurent Bonnevay, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen avait rapidement fustigé "le laxisme de la politique migratoire" française qui selon elle "menace gravement la sécurité des Français".
"C'est la réaction classique de l'extrême droite, qui tente d'utiliser un événement dramatique à son profit. C'est très peu glorieux pour ceux qui ont ces paroles, et qui se sont engouffrés d'une façon assez honteuse dans ce qui est un fait divers terrible", a réagi dimanche 1er septembre Jean-Paul Bret, le maire de Villeurbanne sur l'antenne de RTL.
La réaction du responsable régional du Rassemblement National, Antoine Melliès, n'a pas tardé sur Twitter. Il estime que le maire de Villeurebanne "tente de banaliser cette attaque en la comparant à un -fait divers-. Antoine Melliès parle d'un "aveuglement" de la part de l'élu qui "doit être combattu sans faillir".
Et bien moi, je trouve honteuse la réaction du maire de #Villeurbanne qui tente de banaliser cette attaque en la comparant à un « fait divers ».
— Antoine Mellies (@AntoineMellies) September 1, 2019
Cet aveuglement doit être combattu sans faillir. https://t.co/HwEQfMrixl
Dans un communiqué diffusé dimanche, Jean-Paul Bret a indiqué que les drapeaux de l’hôtel de ville de Villeurbanne seront mis en berne dès lundi 2 septembre.