C'est le titre d'une exposition présentée au Musée d’art religieux qui met en valeur l’immense apport de Gleizes dans la peinture contemporaine et les innombrables traces qu’il a laissées, notamment à Lyon.
Pour ainsi dire inconnu du grand public, le peintre qui avait élu domicile aux confins de l'Ardèche et de l'Isère, fut pourtant un artiste et surtout un théoricien majeur du cubisme. Il avait eu la chance de continuer à peindre alors que la guerre de 14-18 avait éclaté. A distance, il travaillait avec Jean Cocteau, directeur de la revue Le Mot. En 1915, il quitte la France et s'installe à New York. Là, il retrouve Marcel Duchamp et fréquente le milieu artistique de la "grande pomme".
Valérie Benais et Sylvie Adam évoquent cet artiste qui se tourna sur le tard vers le sacré :