Le vol AF 1360 qui reliait Nice à Nantes, mercredi 1er janvier, s'est posé par sécurité à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry après un incident technique à bord. Les passagers ont été redirigés sur un autre vol.
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Un instant d'inquiétude pour les passagers du vol de la compagnie Hop d'Air France KLM (AF 1360), qui reliait Nice à Nantes, mercredi 1er janvier. Suite à une alerte évoquant un risque de dépressurisation, les masques à oxygène ont été sortis et l'équipage a décidé de se dérouter vers l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
"Tout le monde s'est regardé"
L’appareil, un bombardier CRJ 1 000, décolle de l’aéroport de Nice à 13h15 mercredi, pour un vol d' 1h20, avec une centaine de passagers à bord.
Nos confrères de Ouest France rapportent que quelques minutes après le décollage, le commandant de bord a annoncé des turbulences et que les masques à oxygène se sont déployés dans la cabine. Selon un témoignage recueilli par nos confrères,
"tout le monde s’est regardé. On nous a annoncé que la cabine était dépressurisée, et que l’avion allait devoir atterrir en urgence, sans nous préciser pourquoi". Selon des passagers, l’avion descendait vite, et certains auraient évoqué la présence de fumée dans la cabine.
Pas de caractère d'urgence
Conformément aux procédures standards lors d'un risque de dépressurisation, l'équipage fait descendre l'altitude de l'avion rapidement, et rejoint finalement la piste d'atterrissage de Lyon à 14h17.
"L'équipage a décidé de se dérouter pour l'aéroport de Lyon, et les passagers ont immédiatement été pris en charge par nos personnels au sol", explique la direction d'Air France. Des moyens de secours attendaient également l'avion et ses passagers sur la piste d'atterrissage, mais selon la compagnie, l'incident ne correspondait pas à une
"urgence".
"Ce sont des incidents connus, qui ne relèvent pas de situation d'urgence, et pour lesquels les équipages sont formés.
Air France regrette le désagrément et rappelle que la sécurité est sa priorité absolue", précise le siège.
Pas de fumée à bord
Contacté, un commandant de bord explique :
"quand une alarme indique un disfonctionnement, l'équipage a deux options : soit il poursuit son vol à une plus basse altitude, soit il se pose. La mise à disposition des masques est déclenchée conformément à la procédure, mais dans ce cas les passagers n'avaient pas besoin de les utiliser. C'est un principe de précaution." Par ailleurs, Air France KLM précise qu'à sa connaissance, il n'y avait pas de fumée à bord de la cabine.
"L'équipage n'a pas mentionné de fumée" dans son rapport de vol, précise un membre de la compagnie. Les voyageurs ont pu reprendre un autre avion au départ de Lyon, pour arriver à Nantes avec un retard d'environ 4 heures.