Une commémoration se déroulait ce dimanche 11 février, rue Sainte-Catherine à Lyon, en mémoire des personnes arrêtées dans cette rue le 9 février 1943, et déportées par la Gestapo.
Une commémoration se déroulait ce dimanche 11 février, en fin de matinée, rue Sainte-Catherine, dans le 1er arrondissement de Lyon, en mémoire des personnes arrêtées dans cette rue le 9 février 1943, et déportées par la Gestapo.
La cérémonie se déroulait en présence de plus de 150 personnes, et d'officiels, notamment le maire de Lyon Georges Képénékian, la maire du 1er arrondissement Nathalie Perrin-Gilbert, ou encore Serge Klarsfeld, président de l’Association des fils et filles des déportés juifs de France.
Déportés, exterminés
Le 9 février 1943, en pleine occupation allemande, la Gestapo arrêtait 86 personnes au 12 de la rue Sainte-Catherine qui abritait alors un bureau d'aide sociale, matérielle et médicale pour les juifs.
Lors du procès de Klaus Barbie en 1987, cette rafle a fait partie des charges retenues contre lui. Le travail de l'avocat Serge Klarsfeld a permis d'identifier l'ensemble des victimes, dont Simon Badinter, le père de Robert Badinter, ministre de la Justice français et instigateur de l'abolition de la peine de mort.
80 des personnes interpellées furent déportées dans les camps d'extermination de l'Allemagne nazie. Seules 3 ont survécu.