En janvier 2013, le chanteur Christophe, décédé ce jeudi 16 avril, était venu inaugurer la salle de spectacles Radiant Bellevue à Caluire-et-Cuire. Son directeur Victor Bosch a eu quelques mots pour cet artiste qu'il admirait.
"Christophe est parti", a indiqué la famille du chanteur à l'AFP, ce 16 avril. Restent ses "mots bleus", "son paradis perdu", mais aussi des souvenirs de ses passages sur scène. En janvier 2013, c'est sur les planches du Radiant Bellevue à Caluire-et-Cuire, pour l'inauguration de la salle, qu'il s'était produit, sous les yeux de Victor Bosch, directeur de la salle."Je l'adorais et j'avais un grand respect pour son travail, alors pour l'inauguration de cette salle, j'ai tout de suite pensé à lui", se souvient Victor Bosch. Le mélange de la chanson française, du rock et de l'underground qu'incarnait Christophe a séduit le programmateur. Il représentait le ton qu'il souhaitait donner à sa salle.
"Un artiste d'une modernité incroyable"
Le chanteur était ensuite revenu dans cette salle, près de Lyon, pour sa tournée "Les vestiges du chaos" en 2017. Un voyage, "d'Aline" à "Stella Botox", deux titres sortis à près de 50 ans d'intervalle. Pour Victor Bosch, la diversité de son oeuvre, entre variété française et rock montre qu'il était intemporel, "un artiste d'une modernité incroyable".
L'homme "qui vivait plus la nuit que le jour" attirait un public très large. "Que ce soit lors du concert au théâtre de la Porte Saint Martin à Paris auquel j'ai assisté au printemps dernier ou lors de ses concerts au Radiant, le public était très mélangé. C'était incroyable", témoigne le directeur du Radiant Bellevue, "son succès intergénérationnel, il le doit à son éternelle jeunesse. Pour moi aujourd'hui, c'est l'éternel amant de Stella Botox qui est parti."
Avant son décès, Christophe avait accepté de se produire sur la scène du Radiant à la saison prochaine.