Cet été, on a tous eu la sensation d’étouffer en ville. En cause : les îlots de chaleur. S’ils sont d’abord dus aux températures élevées, ils sont aussi favorisés par la surpopulation, la pollution et la minéralisation. Pourtant des solutions existent.
Imaginez un dôme thermique au-dessus de votre ville. Un dôme capable de créer une sorte de microclimat retenant la chaleur l'hiver - super ! Mais aussi l'été ce qui n'est pas super du tout. Ce dôme crée un ICU, un îlot de chaleur urbain.
Sous ce dôme, les températures restent élevées de jour comme de nuit. La chaleur y est retenue. Elle est toujours de plusieurs degrés supérieure aux températures relevées dans les zones rurales ou forestières voisines.
Un phénomène décrit pour la première fois au XIXème siècle quand un pharmacien londonien, passionné de météo, constate une différence des températures nocturnes de près de 4° entre le centre de Londres et la campagne environnante.
Un phénomène aujourd'hui accentué par l'urbanisation, la densité de population , l'industrialisation, la climatisation, la pollution, la circulation routière et la minéralisation de l'espace public.
Selon l'agence européenne pour l'environnement les villes se réchauffent plus vite que le reste des territoires. Mais il existe une solution : repenser la ville, comme à Barcelone où l'on a créé des superblocs.
Autre solution : revégétaliser ! Remettre des arbres en ville, entretenir ceux qui ont échappé aux coupes et penser l'habitat autrement.
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