Chaleur et humidité, les conditions sont idéales pour les moustiques dont le terrible moustique-tigre, connu sous le nom scientifique aedes albopictus. La moindre flaque d'eau stagnante et ils prolifèrent à vitesse grand V. Des agents veillent au grain et n'hésitent pas à rappeler les bons réflexes.
La saison estivale rime souvent avec chaleur et piqûres de moustiques. Ces insectes peuvent ruiner une bonne nuit de sommeil ou une petite sieste réparatrice. S'en suivent démangeaisons, achats d'insecticides, installation de moustiquaires ... en vain. Alors comment lutter contre les moustiques et notamment contre le moustique-tigre, insecte originaire d'Asie de sinistre réputation ?
Il faut savoir que le moustique-tigre a fait son apparition dans le Rhône en 2012. Il est reconnaissable à ses rayures nettes noires et blanches sur le corps et sur les pattes. Aedes Albopictus (le nom scientifique du moustique tigre) peut être porteur de plusieurs maladies, comme la dengue ou le chikungunya. Mais sa piqûre est généralement inoffensive. Il est aujourd'hui durablement installé dans le département du Rhône, comme dans une bonne partie du sud de la France. L'insecte affiche une nette préférence pour les zones urbanisées. Présent en France depuis 2004, il ne cesse de progresser... S'il est impossible de s'en débarrasser, on peut toutefois éviter sa prolifération et celle des moustiques en général. Il convient avant tout d'éviter tout ce qui peut favoriser le développement des larves. En premier lieu : faire la chasse aux eaux stagnantes.
Illustration en région lyonnaise où des agents sont mobilisés. Tout l'été, ils quadrillent le terrain pour informer les habitants sur les bonnes pratiques et les bons réflexes à adopter. Ainsi, à Saint-Priest, en banlieue lyonnaise, ils se rendent chez les particuliers, traquent les mauvaises pratiques, jardin après jardin. C'est notamment la mission de Samuel Parel, Préventeur de l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication.
"Il faut faire attention à ne pas laisser de l'eau stagner plus de cinq jours, c'est le temps de développement des larves," explique Samuel Parel, Préventeur de l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication. "Pour les récupérateurs d'eau de pluies, il faut penser à les protéger par exemple avec des moustiquaires. Il n'est pas forcément utile de vider l'eau," précise-t-il.
Des réflexes simples pour éviter de se faire dévorer.