Il existe des stages et des ateliers dans l'agglomération lyonnaise pour développer et mettre en pratique des techniques de communication non violente. Des ateliers pour apprendre à pacifier ses relations familiales. Ils s'adressent aux parents mais également aux professionnels de l'enfance ...
L'association lyonnaise de soutien à la parentalité "Ma famille comme unique" est née voilà 9 ans à l'initiative d'Aïcha Riffi. Elle propose des ateliers aux parents confrontés à des difficultés avec leurs enfants. Les thématiques sont variées. Les ateliers proposent des méthodes de communication pratiques pour favoriser une relation plus sereine au sein de la famille. Des techniques ludiques qui invitent par exemple les parents à se mettre à la place des enfants. Les ateliers offrent aux parents une réflexion sur les sentiments (émotions, besoins, colère, peurs, frustrations ...), proposent de découvrir des techniques pour "susciter la coopération", "encourager l'autonomie", un travail sur la notion d'estime de soi et sur "l'art de faire des compliments". Les ateliers proposés par l'association rencontre écoute et succès. Le secret : bienveillance et empathie. Le travail en ateliers de l'association repose notamment sur les travaux de Faber, Mazlish, et Rosenberg dans les années 70. 750 parents ont à ce jour été formés par l'association.
Cas pratique - Il y a quelques jours, à Chaponost, l'association proposait à des parents un atelier. Le thème du jour: comment dégonfler les conflits de jalousie entre frères et soeurs... On rejouait une scène de dispute entre enfants. Un jeu de rôle ludique et instructif pour apaiser les tensions. Les parents sont venus chercher des recettes et des réponses à des cas concrets.
Les ateliers et formations proposés par "Ma famille comme unique" s'adressent aussi aux professionnels de l'enfance et aux soignants. A l'hôpital Neuro, le service du professeur Revol est un exemple de l'impact des formations de l'association. En 2014 et 2016, les soignants ont suivi deux ateliers, l'un sur "l'estime de soi" et l'autre intitulé "prendre soin de chacun en situation de conflit". Et, ils ne communiquent plus tout à fait comme avant avec les enfants hospitalisés.