Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby est à Lyon vendredi avec la délégation France 2023 pour "vendre" la candidature de notre pays, et obtenir l'indispensable soutien politique et populaire. L'attribution est fixée au 15 novembre 2017.
"Organiser une coupe du monde de rugby, c'est mettre en lumière toutes un pays l'espace d'un mois. C'est donc un vrai rendez-vous que nous proposons au monde entier autour du rugby, de la France, et de ses richesses."
Sur le site du comité France 2023, le ton de Bernard Laporte, président de la fédération Française de rugby, et forcément solennel. C'est lui qui est chargé avec Claude Atcher, le directeur de la candidature, de porter le projet France 2023, dont le sort sera fixé le 15 novembre, avec un vote entre ce projet et les candidatures sud-africaines et irlandaises.
Alors, après Lille, Nantes, Toulouse ou plus récemment Saint-Etienne, le patron du rugby français est à Lyon pour décrocher un soutien politique et populaire.
Une des stratégies est de démontrer que notre région Auvergne Rhône-Alpes est une véritable terre de rugby. Ainsi Bernard Laporte vient rappeler que notre région est la troisième en France en terme de licenciés et de clubs derrière Île-de-France et Midi-Pyrénées.
En Auvergne-Rhône-Alpes, on trouve quatre comités : Auvergne, Drôme-Ardèche, Alpes, Lyonnais. Parmi ces comités, celui du Lyonnais est le plus important avec 20 000 licenciés, 93 clubs dont 4 figurent dans les trois premières divisions ( le LOU et l'US Oyonnax en top 14, Bourg-en-Bresse et Bourgoin-Jallieu en Fédérale 1.)
La région est également remarquable en matière de formation, puisque parmi les moins de 20 ans une dizaine de jeunes de la région sont appelés régulièrement en équipe de France. Le LOU a pour sa part deux joueurs chez les bleus en moins de 20 ans.
Côté spectacle et adhésion du public, le comité France 2023 tiens à rappeler que la rencontre entre la France et la Nouvelle-Zélande, programmée le 14 novembre prochain, est à guichets fermés depuis plus d'un mois. Et les places pour les demi-finales du top 14 à Lyon, programmées les 25 et 26 mai prochains, devraient partir comme des petits pains à partir du 15 novembre.
D'ailleurs en 2016 à Lyon, la finale de la Champions Cup, LA coupe européenne, avait fait le plein au parc OL soit 59 000 spectateurs. Et pour mémoire, les six matches de la coupe du monde 2007 jouées à Saint-Étienne et à Lyon étaient tous pleins. Un succès populaire que que les promoteurs de la candidature française espèrent renouveler en 2023. Mais pour cela il faut décrocher le graal,
