Voilà plusieurs années que le "Disquaire Day" s'est installé dans le paysage musical. L'ocacsion de donner un coup de projecteur sur un métier de passionnés, qui était il y a vingt ans menacé de disparition.
S'il y a un rendez-vous immanquable pour les disquaires français, c'est le Disquaire Day, équivalent français du Record Store Day américain. Les onze enseignes lyonnaises qui se sont accordées sur cet événement - décrié par certains puristes - ont vu de nombreux clients affluer.
Mais avant d'être une histoire de bénéfices, le métier de disquaire est d'abord une passion. "Le déclic, ça a été le fait qu'en posant un disque sur une platine, puisque je suis né à l'époque du vinyle, je me suis rendu compte qu'on pouvait guérir certains maux, se souvient Jean-Philippe, disquaire au Sofa Records de Lyon, "j'ai gardé ça avec moi jusqu'à aujourd'hui et cette passion là on essaie de la transmettre."
Le vinyle a failli disparaître il y a une vingtaine d'années, mais il a survécu et on compte aujourd'hui près de 350 disquaires indépendants en France. Des passionnés pour la plupart.
"Discaire, c'est un beau métier, ou en tuot cas qui fait beaucoup fantasmer vu de l'extérieur, poursuit Jean-Philippe. Au jour le jour, c'est pas toujours aussi glamour, mais en tout cas tant que la passion est là, on sait qu'on regarde pas l'âge de la retraite."