Plusieurs élus d'Auvergne-Rhône-Alpes demandent, avec une vingtaine de syndicats et collectifs d'usagers, que l'Etat s'engage à rénover les petites lignes ferroviaires. Ils réclament une politique de rénovation, plutôt qu'un abandon, basé sur la seule rentabilité économique.
La tribune publiée dans "le Monde" est signée de plusieurs élus de la région Auvergne -Rhône -Alpes dont Guillaume Gontard, sénateur (Communiste / Ecologiste/CRCE) de l'Isère, Frédérique Pussat, sénatrice (LR) de l'Isère et Nathalie Perrin-Gilbert (maire divers gauche) du 1er arrondissement de Lyon. Avec une vingtaine de collectifs d'usagers et trois syndicats de cheminots (CFDT/Sud Rail et Cheminots CGT des Alpes), ils souhaitent que l'Etat s'engage à rénover les petites lignes dont l'existence a été remise en cause par le rapport Spinetta.
"Les lignes de train ne sont pas des lignes comptables! A-t-on jamais demandé à une route départementale d'être rentable? Plutôt qu'un abandon fondé sur des calculs de rentabilité économique à court terme, nous avons besoin aujourd'hui d'une politique de rénovation et d'innovation", écrivent-ils. Selon les élus et ces collectifs d'usagers, "l'Etat ne doit pas seulement se contenter d'un engagement financier dans la rénovation du réseau principal mais aussi participer à la régénération des lignes régionales (...) et à la redynamisation des lignes de proximité".
Audition de M. Spinetta sur son #rapportspinetta. "A la lecture des 177 pages de votre rapport à aucun moment vous abordez la question de l’environnement et ne parlez de bilan carbone".#lignesduquotidien #cheminots #sncf pic.twitter.com/JrUAPTvvCi
— Guillaume Gontard (@GuillaumGontard) 14 mars 2018
La SNCF reprend l'argumentaire du Premier ministre, qui avait expliqué qu'il ne suivrait pas sur ce point les préconisations du rapport Spinetta. Elle rappelle que cinq lignes ont été rouvertes l'an dernier. Six lignes en revanche ont été suspendues pour des raisons de sécurité comme Oyonnax-Saint-Claude.