Emmanuel Macron, invité d'honneur du dîner du CRIF, a demandé mercredi la dissolution des associations ou groupuscules racistes ou antisémites, comme l' organisation d'extrême droite, le "Bastion social". Ce mouvement, émanation du syndicat étudiant ("GUD"), est né en mai 2017 à Lyon.
"La honte doit changer de camp, nous sommes chez nous. Nous tous.".Emmanuel Macron a adressé mercredi un message fraternel à la communauté juive de France, ébranlée par la montée de l'antisémitisme. Devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, le chef de l'Etat a déploré "une résurgence de l'antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde guerre mondiale".
"A nouveau, depuis plusieurs années, l'antisémitisme tue en France . C'est bien que les visages peuplant ce soir nos consciences ne sont pas seulement ceux des héros que je viens d'évoquer mais bien ceux des martyrs récemment assassinés parce qu'ils étaient juifs", a-t-il poursuivi.
Le président de la République réclame la dissolution des groupuscules extrêmistes , des associations ou groupements racistes ou antisémites , à commencer par "le Bastion social". Ce mouvement, né en 2017, est l'émanation d'un syndicat étudiant d'extrême droite, le "Groupe Union Défense".
Le local lyonnais de ce mouvement a été fermé par la ville de Lyon en novembre 2018 pour des traisons liés à la sécurité du bâtiment.
Dans un communiqué, plusieurs députés de la majorité présidentielle Thomas Rudigoz, Thierry Michels et Patrick Mignola se félicitent de l'anoonce présidentielle : "Les républicains et démocrates doivent faire preuve d'unité et d'une totale détermination pour lutter contre ces groupuscules d'extême droite. Parce que la période met en cause ce que nous sommes , la France doit tracer de nouvelles lignes rouges".
Jean Perrier retrace l'hitoire de ce mouvement né à Lyon :