Les ossements découverts en Croatie sont donc bien ceux d' Anne - Cecile Pinel, portée disparue en 2014. Son entourage attend maintenant d'en savoir plus sur les circonstances précises de sa mort et demande à ce que la justice instruise l'affaire avec "dignité et respect".
La confirmation est venue hier de Croatie. L'ADN d'Anne Cecile Pinel correspond bien à celui des ossements découverts le 7 janvier par des chasseurs dans la région de Tounja. D'autres éléments retrouvés sur place laissaient déjà présager cette annonce. Ses chaussures de marche, un bracelet d'accès au festival de musique psychédélique où elle avait été vue pour la dernière fois et un appareil auditif qui ressemblait au sien. Mais l'analyse génétique a balayé les derniers doutes qui subsistaient encore.
Mais ceux qui avaient crée en 2014 un comité pour retrouver l'étudiante lyonnaise, originaire de Savoie, ne sauraient se résoudre à ce dramatique constat. L'association Aide à la recherche d'Anne-Cecile (Aarac) publie un communiqué où elle réclame des explications sur sa mort.
"Si Anne-Cécile a été retrouvée, la vérité, nous ne la connaissons toujours pas. Notre combat n'est donc toujours pas terminé. Il s'achèvera seulement le jour où nous saurons réellement les circonstances de son décès", indique-t-elle. "Nous attendons des représentants de la justice, que le dossier soit instruit dans la dignité et le respect. Tant que cela n'aura pas été fait, nous ne lâcherons rien", ajoute-t-elle.
Le parquet de Karlovac, qui instruit l'affaire dans le centre de la Croatie, attend les résultats définitifs de l'autopsie pour préciser les circonstances de la mort. Quoi qu'il en soit, Anne-Cecile Pinel aura une sépulture sur laquelle sa famille pourra se recueillir.