Etienne Blanc sera le candidat des Républicains aux élections municipales à Lyon. Premier vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, bras droit de Laurent Wauquiez, il officialise sa candidature et dit vouloir "une liste de grand rassemblement et de large ouverture à la société civile"
Etienne Blanc, fidèle lieutenant de Laurent Wauquiez, est le candidat officiel des Républicains aux prochaines municipales à Lyon. Il l'annonce mercredi dans un entretien au "Figaro" : "Oui je suis candidat. J'ai accepté de conduire une liste de grand rassemblement qui part du Modem jusqu'aux Républicains avec une large ouverture à la société civile". Il dit avoir fait le choix de "briguer exclusivement le fauteuil de maire de Lyon" et ne sera donc pas candidat à la Métropole.
La droite se met donc en ordre de bataille quelques jours avant la réélection programmée de Gérard Collomb le 5 novembre comme maire de Lyon.
Plus un instant à perdre, car la campagne des municipales a déjà commencé avec la démission spectaculaire de Gérard Collomb du ministère de l'Intérieur. Les premiers sondages commencent d'ailleurs à sortir. Ils n'accordent que 18% à la candidature portée par Etienne Blanc contre 31% aux listes de Gérard Collomb. Un déficit de notoriété évident pour cet homme de l'ombre, né à Givors mais qui a fait sa carrière loin de Lyon.
Député de l'Ain (UMP puis LR) de 2002 à 2016, Etienne Blanc a aussi été le maire de Divonne-les-Bains pendant 27 ans. Avocat de profession, il a par ailleurs présidé longtemps aux destinées de la communauté des communes du pays de Gex. Il est aujourd'hui le bras droit de Laurent Wauquiez, son homme de confiance à la région quand il s'absente. En fait, c'est déjà lui qui gère depuis janvier 2016 Auvergne-Rhône-Alpes comme premier vice-président aux finances et à l'administration générale: Un budget de 3 milliards et 8500 agents.
Cet homme "du président" se distingue pourtant singulièrement de lui par son caractère pondéré et discret. Des qualités nécessaires pour briguer la mairie de Lyon. Seront-elles suffisantes pour convaincre et surtout s'imposer ici, dans une ville où Gérard Collomb a su habilement faire prévaloir sa logique et où l'opposition de droite n'a jamais réussi, depuis Raymond Barre, à proposer d'alternative crédible ?.