Le maire écolo de Lyon, Grégory Doucet, regrette l'annonce "sans concertation" par le gouvernement de la fermeture des bars dans sa ville dès 22h00 pour lutter contre la propagation de la Covid-19, se disant surpris par un "changement brutal de méthode".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Les nouvelles mesures annoncées mercredi 23 septembre dernier, par le ministre, Olivier Véran, sont venues heurter les précédentes annoncées deux jours plus tôt, par le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui avait été discutées et concertées",  regrette Grégory Doucet.
    
Le 23 septembre, le ministre de la Santé Olivier Véran a donc annoncé que Lyon étaient placée, comme dix autres villes telles que Paris, Nice, ou Lille, en zone d'alerte renforcée, dans le cadre de nouvelles mesures restrictives face à la recrudescence de cas de Covid-19. Un classement qui engendre une batterie de mesures sanitaires dont la fermeture des bars à 22h00 maximum à compter de ce lundi 28 septembre.
  

Je suis surpris de ce changement brutal de méthode alors que quelques jours auparavant, le Premier ministre Jean Castex m'avait appelé pour nous féliciter de la bonne collaboration avec la préfecture

souligne le nouveau maire de Lyon, avant son conseil municipal de rentrée.


Responsabilisation des patrons de bars plutôt que fermeture anticipée

Faute de concertation, "je pense que les dernières annonces créent de la division, et dans ce moment de rebond de l'épidémie, cela ne me semble pas être la bonne stratégie", insiste le maire de Lyon.
    
En outre, l'édile se dit "dubitatif" sur cette mesure concernant les débits de boissons, qui, selon lui, "risque de déplacer la population de l'espace privé vers l'espace public". 
    
"A 22h00, si vous êtes avec des amis dans un bar et que le bar vous dit qu'il ferme, vous sortez et continuez votre moment convivial dehors. Et là, les masques ne sont pas forcément mis", estime-t-il, soulignant que, si "on constate une progression du masque en journée, le soir venu dans les endroits de rassemblements festifs le pourcentage de port de masque s'effondre".
 

Quid de la fête des lumières

"On aurait beaucoup plus à gagner à responsabiliser entrepreneurs et patrons de bars plutôt que leur demander de fermer", ajoute Grégory Doucet.
Par ailleurs, l'élu écologiste précise qu'il ne souhaitait pas renoncer dès à présent à la Fête des Lumières, prévue début décembre, se donnant "jusqu'à la mi-novembre pour une décision finale". 
    
Une fête "adaptée" se tiendra si la jauge autorisée est de 5 000 personnes ou plus, a-t-il encore précisé. Traditionnellement, cette manifestation rassemble des centaines de milliers de personnes dans le centre-ville.
 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information